Saviez-vous…
qu’il faut
remonter à plus de 300 ans dans le passé pour retracer les origines de cette
tradition que l’on a héritée des Amérindiens!
Et oui, si les
érables coulent au printemps depuis la nuit des temps, la coutume d’en
recueillir la sève et de la faire bouillir pour en obtenir du sirop nous vient
des peuples autochtones.
Bien avant
l’arrivée des Blancs, les Premières Nations en appréciaient la valeur
énergétique et nutritive. Pratiquant une
entaille rudimentaire avec leur tomahawk, ils y fixaient plus bas un copeau de
bois qui dirigeait ainsi l’eau d‘érable vers un récipient d’écorce. À cette époque, les Amérindiens faisaient
bouillir la sève recueillie dans des contenants faits d’argile pour obtenir du
sirop d’érable.
Dès les premiers
jours de l’équinoxe du printemps, les Amérindiens apprenaient, à nos ancêtres les
premiers colons, à entailler le tronc d’un érable afin d’y recueillir la sève
pour la faire bouillir. Cette pratique
passe rapidement dans les mœurs des colons et au fil des 17e et 18e siècles, le sirop d’érable était alors devenu une importante source de
sucre. C’est aussi avec le temps, que
nos ancêtres, les premiers colons, ont changé les récipients d’écorce pour des
chaudrons de fer. Puis, leurs petits
abris de base sont devenus aujourd’hui nos bonnes vieilles cabanes à sucre.
C’était pour eux,
comme ce l’est pour nous aujourd’hui, une période de réjouissance qui signifiait
la fin de l’hiver et l’avènement du printemps.
Pour des
activités reliées au temps des sucres, cliquez ici!
Il serait
intéressant de se rendre à la Maison amérindienne du Mont-Saint-Hilaire pour
une visite éducative ou visionnez un aperçu, en cliquant ici!